La voiture la gazelle, développée par Gazelle Tech, est en passe de transform er le marché automobile. Cette innovation française allie légèreté, performance et respect de l’environnement. Observons ensemble les caractéristiques de ce véhicule prometteur et son impact potentiel sur l’industrie automobile.
Un véhicule électrique léger et innovant
La Gazelle se démarque grâce à sa conception révolutionnaire. Fruit du travail de Gaël Lavaud, ingénieur mécanique spécialisé dans l’allègement des châssis, ce véhicule électrique repousse les limites de l’innovation automobile. Le secret de sa légèreté réside dans sa technologie brevetée Aerocell, qui utilise une carrosserie autoporteuse en matériaux composites.
Cette approche novatrice permet à la Gazelle d’afficher un poids plume d’environ 900 kg, soit la moitié du poids d’une citadine électrique classique. Cette légèreté unique se traduit par une consommation énergétique réduite de 40% par rapport aux modèles électriques équivalents, avec seulement 10 kWh/100km.
Voici les principales caractéristiques de la Gazelle :
- Autonomie de 180 km
- Recharge en 4h sur prise domestique
- Capacité de 5 places
- Vitesse maximale de 110 km/h
- Prix visé de 20 000 € (hors bonus écologique)
La Gazelle prouve qu’il est possible de concilier performance, écologie et accessibilité. Son approche innovante pourrait bien inspirer d’autres constructeurs, à l’instar du camion électrique Tesla Semi qui réform e le transport de marchandises.
La légèreté au service de l’écologie et de l’économie
L’un des points forts de la Gazelle réside dans son assemblage simplifié. Contrairement aux châssis classiques qui nécessitent environ 300 pièces, celui de la Gazelle n’en compte que 10. Cette prouesse technique permet non seulement de réduire les coûts de production, mais aussi de faciliter la maintenance et les réparations.
Le châssis en composite de la Gazelle offre également des avantages en termes de sécurité. Il absorbe cinq fois plus les chocs qu’un châssis en acier traditionnel, assurant effectivement une meilleure protection des occupants en cas d’accident.
L’approche écologique de Gazelle Tech ne s’arrête pas à la consommation d’énergie. L’entreprise envisage d’utiliser à l’avenir des fibres végétales comme le lin ou le chanvre dans la fabrication de ses véhicules, renforçant en conséquence son engagement pour une mobilité durable.
Ce concept innovant a d’ailleurs été récompensé au Mondial de l’Automobile 2018 et a reçu le label Greentech Innovation du Ministère de la Transition Écologique. Ces distinctions témoignent de l’intérêt croissant pour des solutions de mobilité plus respectueuses de l’environnement, à l’image de l’analyse du coût total de possession du Tesla Semi.
| Caractéristique | Gazelle | Citadine électrique classique |
|---|---|---|
| Poids | 900 kg | 1800 kg |
| Consommation | 10 kWh/100km | 16.7 kWh/100km |
| Nombre de pièces du châssis | 10 | 300 |
Un nouveau modèle économique et industriel
Gazelle Tech ne se contente pas d’innover sur le plan technique, l’entreprise repense également le modèle de production automobile. Au lieu de miser sur des usines géantes centralisées, Gazelle Tech prévoit de déployer un réseau de micro-usines franchisées. Cette approche vise à favoriser une fabrication locale, réduisant donc l’empreinte carbone liée au transport des véhicules.
L’objectif ambitieux de Gazelle Tech est d’implanter 100 micro-usines en France d’ici 2030, ce qui pourrait générer environ 1000 emplois. Cette stratégie s’inscrit dans une logique de relocalisation industrielle, tout en offrant une flexibilité accrue pour s’adapter aux besoins spécifiques de chaque marché local.
Les avantages de ce modèle sont multiples :
- Réduction des coûts de transport
- Création d’emplois locaux
- Adaptabilité aux besoins régionaux
- Diminution de l’empreinte carbone
- Renforcement du tissu industriel local
Ce modèle innovant suscite déjà un vif intérêt, avec plus de 40 demandes de micro-usines dans le monde, dont 20 en France. Des discussions avancées sont en cours pour installer la première micro-usine sur l’ancien site Ford de Blanquefort, près de Bordeaux. Cette approche décentralisée pourrait bien inspirer d’autres acteurs du secteur automobile, comme le Groupe Bourdoncle, leader français de la distribution automobile.
Perspectives d’avenir pour la Gazelle
Alors que l’homologation de la Gazelle est prévue pour 2024, sa commercialisation est visée pour 2025. Gazelle Tech cible principalement les flottes professionnelles et les collectivités, mais le véhicule pourrait également séduire les particuliers à la recherche d’une solution de mobilité écologique et économique.
L’entreprise mise également sur la simplicité d’entretien de son véhicule. Gazelle Tech prévoit de mettre à disposition des utilisateurs des tutoriels leur permettant de réaliser eux-mêmes une partie de la maintenance, réduisant par voie de conséquence les coûts d’entretien et favorisant l’autonomie des propriétaires.
Pour concrétiser ses ambitions, Gazelle Tech est actuellement en recherche de financements pour passer à la phase industrielle. Le soutien des pouvoirs publics régionaux et la sélection du projet dans la 10ème promotion du MooveLab témoignent de la confiance accordée à cette initiative innovante.
La Gazelle représente bien plus qu’un simple véhicule électrique. Elle incarne une vision nouvelle de l’industrie automobile, alliant performance écologique, innovation technologique et développement économique local. Si elle parvient à tenir ses promesses, la Gazelle pourrait bien devenir un acteur majeur de la transition vers une mobilité plus durable et accessible.